Comment ne pas payer d’impôt sur la Plus-value ?
Plus-value immobilière
En France, si vous réalisez un gain en capital — la plus-value immobilière est égale à la différence entre le prix de vente de l’immeuble et son prix d’achat, lors de la vente d’un bien —, il est imposable, sauf s’il s’agit de votre résidence principale.
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Les gains immobiliers sont imposés sur l’impôt sur le revenu au taux de 19 %. En outre, des prélèvements sociaux au taux global de 17,2 % sont ajoutés.
Un impôt supplémentaire s’applique dans le cas des plus-values imposables supérieures à 50 000€. Le taux varie de 2 % à 6 % selon le montant du gain en capital réalisé.
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La plus-value est réduite par une allocation qui dépend de la période pendant laquelle vous avez été propriétaire du bien : 6 % par année au-delà de la 5e année, c’est-à-dire une exonération après vingt-deux ans pour l’impôt et les déductions qui changent au fil du temps pour la société, ce qui donne lieu à une exonération totale après 30 ans.
Cas d’exemption
Cependant, il y a des exemptions en fonction de la nature du bien ou de votre situation personnelle.
Par exemple, une exonération liée à la nature du bien transféré : bien dont le prix de vente n’excède pas 15 000€ ou bien détenu pendant plus de 30 ans pour une exonération de l’impôt sur le revenu et des cotisations sociales.
Il existe également des cas d’exonération liés à la qualité de l’acheteur : biens vendus à une organisation en charge du logement social (jusqu’au 31 décembre 2022) ou biens vendus à un opérateur privé qui s’engage à réaliser ou à compléter un logement social (jusqu’au 31 décembre 2022).
En fin de compte, l’exemption peut être liée à la qualité du vendeur et en particulier d’une personne non résidente en France, entrée en vigueur le 1er janvier 2014.
Non-résidents
Pour que l’exemption puisse avoir lieu, plusieurs conditions doivent être remplies :
- Être ressortissant de l’Union européenne ou d’un État qui a conclu une convention fiscale avec France qui contient une clause d’assistance administrative pour lutter contre l’évasion et l’évasion fiscales et une clause de non-discrimination.
- Avoir été domicilié en France à tout moment avant la vente en continu pendant deux ans.
- Que la vente ait lieu soit dans les dix ans suivant son départ si la personne n’a pas la libre disposition du bien (par exemple, elle est louée) ; ou sans délai si elle dispose de la libre disposition du logement, au moins depuis le 1er janvier de l’année précédant la vente.
L’ exonération fiscale est limitée à la partie du gain en capital net imposable qui n’excède pas 150 000€. Un exemple à illustrer : un grand Français qui a toujours été un résident fiscal français, qui s’installerait hors de l’Europe cette année, louant sa résidence principale, s’il la vend avant 2030, bénéficiera de l’exonération dans la limite de 150 000 euros.
Il convient également de noter qu’une exonération fiscale s’applique aux gains en capital réalisés sur l’ancienne résidence principale d’un contribuable qui a transféré son domicile dans un État de l’UE ou un État qui a signé une convention fiscale avec la France contenant à la fois une clause d’assistance administrative et une clause d’aide au recouvrement. Le transfert de l’immeuble doit avoir lieu dans l’année du transfert du domicile et n’a pas été mis à la disposition d’un tiers.
En outre, depuis le 1er janvier 2019, la Cour de justice de l’Union européenne a décidé que les personnes affiliées au régime de sécurité sociale d’un État de l’Union européenne ne peuvent pas être soumises au prélèvement social français, de sorte qu’elles sont exemptées du CSG et du CRDS, mais restent assujetties au prélèvement de solidarité de 7,5%, c’est-à-dire impôt total sur les plus-values immobilières de 26,5% (19 7,5%). En revanche, pour les personnes affiliées à un régime de sécurité sociale d’un État tiers non européen, le CSG et les autres prélèvements sociaux sont dus intégralement au taux de 17,2 %, soit un impôt total sur les plus-values immobilières de 36,2 % (19 17,2).
FlorenceBaillon
Sources:https://www.impots.gouv.fr/portail/international-particulier/plus-values-immobilieres
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/